+33(0)6 60 73 33 69 claireturci@hotmail.com

En psychomotricité, deux grands axes de travail sont possibles en fonction de l’âge et des compétences de l’enfant :

  • La prévention et l’éducation psychomotrice : l’éducation au geste graphique chez le jeune enfant consiste
    • à mettre en place les repères spatio-temporels nécessaires à l’intégration des formes et du rythme de l’écriture,
    • en la prise de conscience du geste,
    •  à éveiller le plaisir du graphisme,
    • à proposer le travail des signes pré-scripturaux.

Ce travail se fait souvent en lien avec les enseignants en maternelle.

  • La rééducation et la thérapie psychomotrice : la prise en charge des troubles de l’écriture, auprès de l’enfant d’âge scolaire, se fait au moyen:
    • d’activités sensorielles et de régulation toniques (exercices de conscience corporelle, exercices de respiration, relaxation, stimulation sensorielle) pour gagner en aisance tonique et émotionnelle
    • d’activités perceptivo-motrices (parcours moteurs, rééducation gestuelle ciblée, techniques sportives…) pour gagner en maîtrise du geste et de la posture
    • d’activités expressives (danse, théâtre, mime) pour gagner en confiance en soi
    • et de méthodes de remédiation cognitive (Stop And Go, ) pour gagner en compétences attentionnelles
    • et évidemment un travail de motricité fine et de graphisme

Quel travail en psychomotricité auprès de l’enfant dysgraphique?

À la différence des autres troubles de l’apprentissage ou trouble neuro-développemental, le trouble de l’écriture; ou la dysgraphie isolée, peut très bien se soigner grâce à une rééducation psychomotrice adaptée aux besoins et à l’importance du problème de l’enfant.

Le travail proposé pour soigner le trouble dysgraphique vise à l’acquisition d’une écriture lisible et fonctionnelle en classe.

Pour cela, le psychomotricien va accompagner l’enfant au niveau de :

  • L’adresse et la dextérité de façon générale
  • La coordination oeil-main
  • La régulation tonique : (pression du crayon, tremblement, main crispée)
  • La tenue du crayon (position des doigts)
  • La posture générale/installation : position du dos, de l’épaule, du bras, du poignet, des mains
  • La formation des lettres : tracé (cercles, droites, arcades, courbes…), liaison, etc.

En revanche, dans le cas d’une dysgraphie associée à une dyspraxie, un TDAH ou un TSA, ou encore de troubles neurovisuels, on cherche à obtenir une écriture lisible et fonctionnelle au moins dans les tâches où l’écriture manuscrite est inévitable (pour plus tard, remplir un chèque, rédiger une lettre de motivation manuscrite…). La mise en place de l’outil informatique accompagnée par un ergothérapeute, et de rééducations orthophonique et orthoptique seront alors également nécessaires.

Fermer le menu