La psychomotricité est une profession paramédicale qui propose un regard spécifique sur le corps en relation. Elle a pour but d‘aider à développer ou à améliorer les capacités motrices, attentionnelles et relationnelles.
Le développement psychomoteur résulte des fonctions neurophysiologiques et de leur maturation en interaction avec le vécu affectif et le développement cognitif.
La rééducation et thérapie psychomotrice permet d’agir sur l’ensemble de la personnalité du sujet par l’intermédiaire du corps. Le but est d’aider un sujet dans son développement global, de l’aider à mieux connaître, habiter et utiliser son corps, à se situer dans l’espace et le temps, à se détendre… et à avoir confiance en soi.
À qui s’adresse la psychomotricité?
La psychomotricité s’adresse à des personnes de tous âge qu’elles soient ou non porteuses d’un handicap, présentant des difficultés dans leur organisation psychomotrice et leur vie relationnelle. Ces problèmes peuvent être d’ordre péri ou post-natal, neurologique, déficitaire, psychologique ou psychiatrique.
La thérapeutique psychomotrice peut concerner :
Le bébé qui présente
- un retard du développement,
- qui entre difficilement en relation,
- qui présente un manque d’intérêt pour le jeu, le mouvement,
La psychomotricité pour l’enfant
- trop remuant,
- replié, « dans son monde »,
- qui joue peu,
- qui trébuche ou tombe souvent,
- qui présente des troubles praxiques, qui est maladroit
- qui a du mal à développer sa motricité fine, dessine peu,
- qui a des difficultés à gérer ses émotions, fait des grosses colères, tape,…
- qui présente des difficultés scolaires dues
- à la lenteur,
- au manque d’attention,
- à des tensions musculaires,
- ou encore à une mauvaise latéralisation
- à un mauvais repérage dans le temps et dans l’espace;
L’adulte
- qui manque de confiance en lui
- qui souffre du stress
- qui souffre d’une dépression
- qui se sent crispé ou manque de tonus…
- qui subit un AVC ou un accident ayant occasionner des pertes psychomotrices.
La personne âgée
- dont les repères corporels, spatiaux et temporels changent ;
- qui a peur de tomber ;
- qui perd la mémoire.
Mais aussi :
les personnes dont les troubles d’expression somatique (sommeil, énurésie, anorexie, douleurs, etc,…) peuvent être améliorés par un travail corporel.
Décret de Compétence n°2004-802 du 29 juillet 2004 du code de la santé publique
